dimanche 28 avril 2013

*58 the end

l'avantage de se prendre des scuds dans la tête, c'est que ça accélère le processus...
c'est la fin de la boucle...

vous pouvez me retrouver sur ma page facebook, autrement...




lundi 15 avril 2013

*57


"nous éprouvons toutes un ardent désir, une nostalgie du sauvage. dans notre cadre culturel, il existe peu d'antidotes autorisés à cette brûlante aspiration. on nous a appris à en avoir honte. nus avons laissé pousser nos cheveux et nous en sommes servi pour dissimuler nos sentiments, mais l'ombre de la Femme Sauvage se profile toujours derrière nous, au long de nos jours et de nos nuits. où que nous soyons, indéniablement, l'ombre qui trotte derrière nous marche à quatre pattes."
clarissa pinkola estès - femmes qui courent avec les loups

je me suis retournée et j'ai vu mon ombre. je me suis dit que c'était fini de la dissimuler. alors je me suis mise au travail.

mercredi 10 avril 2013

*56






un peu de couture par ici...
parce que cette odette de citronille est juste parfaite, avec son petit col et ses fronces. parce qu'elle est déclinable à l'envie, en manches longues ou courtes, en uni ou imprimé.
parce que c'est l'occasion de dire que vraiment c'est lourd de voir le manque de respect du travail des créateurs, avec ces ventes de vêtements "patron maison" qui ressemblent à s'y méprendre à des modèles connus et commercialisés...  de dire aussi que je trouve que la blogosphère tourne en rond et se mord la queue. on dirait qu'on est toutes les mêmes avec des objets identiques dans nos intérieurs jumeaux, et nos enfants qui portent tous les mêmes fringues... alors que chacune a sa personnalité et a à apporter sa touche personnelle qui enrichirait tellement les autres...
j'ai l'impression qu'il y a un truc de l'ordre de "faire partie du groupe" et donc adopter des codes qui, quand on prend un peu de recul paraissent si rigides, si enfermants, et un tout petit peu ridicules soit dit en passant...
je fais une overdose... on se rendrait mutuellement service à être nous-mêmes et à partager nos différences... non?

(tout le monde n'est pas à mettre dans le même panier... j'ai l'impression moi-même de ne plus savoir parfois ce que j'aime tant je vois partout la même chose. ce post, c'est un peu comme un sursaut...)

mardi 9 avril 2013

*55




fragiles et impermaments. c'est ce que nous sommes. c'est notre essence...
même ceux qui jouent les gros durs, les gros bras, les ours. fragiles.
même ceux qui rient fort et parlent tout le temps. fragiles.
même ceux qui regardent de si hauts qu'on pourrait croire qu'on n'est qu'une fourmi. fragiles encore.

je ne sais pas trop comment je suis passée de timide tendance je m'empourpre dès qu'on pose un regard sur moi, à une certaine fluidité dans mon rapport aux autres. mais je crois qu'avant je prenais l'attitude des autres pour argent comptant. alors que maintenant je sais. c'est comme si je voyais les petits enfants blessés dans ces grands corps d'adultes qui se donnent une contenance. il nous est tous arrivé quelque chose pour en être là où nous sommes. et ce n'est pas forcément très gai, ce quelque chose qui est un mystère aux yeux des inconnus. 
c'est ça que je veux prendre en photo. les failles par où se faufile la lumière.

lundi 8 avril 2013

*54


samedi après midi.
je suis toujours touchée de voir le regard doux et plein d'amour de mes parents posé sur nos enfants. le genre de photo qui me tire des larmes. je ne sais pas dire si elles sont de bonheur ou de nostalgie...

samedi 6 avril 2013

*53





dans ma recherche actuelle de vie plus simple, de vie cohérente, est venu s'insérer un thème qui ne m'avait jamais effleuré... l'alimentation...
j'ai jusqu'à il y a peu mangé n'importe quoi n'importe quand. en me penchant uniquement sur le côté esthétique du corps. et absolument pas sur l'intérieur. 
il paraît que "je suis ce que je mange"... je n'ose imaginer la trombine de la machine interne...
comme dans les autres domaines, je cherche. je me documente. je me nourris de l'expérience et des connaissances d'autres plus avancés que moi sur le chemin. 
j'ai commencé par weight watchers pour ré-apprendre à manger de vrais repas, un petit déjeuner. c'est long de changer de vieilles habitudes et de lutter contre la facilité... moi qui suis souvent seule la semaine c'était si simple de grignoter plutôt que de me préparer un plat et de m'asseoir, seule face à moi-même. juste dans l'instant présent et en pleine conscience...
je me penche maintenant sur les modes alimentaires type gluten free, et plus spécifiquement la paleo diet... une remise en question fondamentale de mon mode de vie, de ce que j'ingurgite, et de comment je respecte mon corps... c'est bien beau de me maquiller le matin, de mettre de jolis vêtements, mais je ne veux plus que ça ne soit que de la façade... (que mes amis se rassurent, je continue de boire et de fumer, non non je n'ai pas tant changé ;-) doucement tout doucement...)

je crois que ce qui rend supportable les bouleversements ce sont les formes dont on les entoure. c'est fondamental pour moi de faire du rituel des repas quelque chose de beau. comme quelque chose de sacré... prendre soin de soi, c'est sacré... et mettre de la nourriture dans un très beau bol signé caroline gomez donne encore plus de saveurs aux carottes rapées et au chou rouge. le fond et la forme imbriquées, qui me nourrissent l'âme et le corps...

gâteau à la pomme d'eivlys
un blog en français sur le paleo diet (quasi toute la littérature sur le sujet est en anglais...)

vendredi 5 avril 2013

*52






charlotte s'est envolée hier soir pour le danemark. j'ai vu chez elle monter l'excitation propre au voyage. quitter la maison et sa grande famille bruyante. perdre ses repères et être obligée de s'adapter à nouvel environnement. parler une autre langue que la sienne (pas le danois, l'anglais!). 
je l'ai enviée, de s'envoler comme ça vers de nouvelles contrées. vers ce dépaysement. vers cette scandinavie si chère à mon coeur sans doute grâce entre autres à cette belle-soeur suédoise que j'aime tant.
j'ai sorti ce vieil atlas de la bibliothèque. j'ai commencé par mettre mon nez dedans et le renifler. je ne peux pas m'empêcher de renifler les livres... dans les librairies. dans les bibliothèques. quitte à passer pour une folle. je n'achète jamais un livre sans l'avoir senti. et je ne peux pas l'acheter s'il ne sent pas bon. (maniaque)
petite fille je passais de longs moments à rêvasser sur les pages des atlas. suivre les frontières du doigt. sauter d'un continent à l'autre. monter des films dans ma tête bricolés avec ce que je connaissais d'un pays ou d'un autre (pas grand chose, des clichés). 
la vie est un voyage. peu importe où l'on va, le principal est d'être sur le chemin. sur SON chemin. pas celui que les autres voudraient nous voir emprunter. pas celui déjà tout tracé qui va vers la facilité mais nous éloigne de nous. je le trouve ardu ce chemin. il y a des petits cailloux qui viennent se glisser dans mes chaussures. la peur d'échouer. la peur de décevoir. alors je fais une pause sur le talus. j'enlève les cailloux. (parfois ils mettent du temps à sortir, ils sont coincés au fond c'est pénible!!!). et je repars. un pas après l'autre. parfois aussi je fais demi-tour pour retrouver l'endroit où j'ai perdu ma trace... 
je ne sais pas quand ça s'arrêtera. quand je serai arrivée, je serai morte. je ne connais pas non plus les averses qui vont s'abattre sur moi, ni les magnifiques arcs-en-ciel que je vais rencontrer. mais il faut que j'y aille...

mercredi 3 avril 2013

*51





je crois qu'une partie de moi est une sorte de nonne qui aspire à une simplicité de vie, voire certains jours une certaine ascèse. une chambre sobre. une fenêtre avec un rideau en lin lourd et rêche. une solide table en bois brut. des bols en céramique blanche de différentes tailles et des ustensiles en bois.
du risotto, du parmesan, quelques herbes, le tout dans une coupe en céramique, et je déjeune différemment. je goûte. je prends le temps. 
recette pour l'instant présent : du blanc, du lin, du bois. je note...
(on est bien d'accord, ce n'est qu'une partie de moi...)

lundi 1 avril 2013

*50









je recrute des volontaires pour m'entraîner... toujours les mêmes qui acceptent (ou qui n'ont pas le choix ;-)), les autres fuient l'objectif...

et finalement je suis encore là... un peu plus apaisée...